Paris-Briançon. Philippe Besson
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Philippe Besson nous propose ici un huis clos dans le train de nuit qui relie Paris à Briançon. Certes, il ne s’agit pas d’un polar à la manière d’Agatha Christie, mais il y a quand même une bonne dose de suspense. C’est d’ailleurs l’une des forces de ce roman puisque le lecteur sait qu’il y aura des morts. L’auteur nous en informe d’entrée de jeu : « Pour le moment, les passagers montent à bord, joyeux, épuisés, préoccupés ou rien de tout cela. Parmi eux, certains seront morts au lever du jour. » Et voilà, le piège se referme, le lecteur ne peut plus s’extraire de sa lecture, il veut savoir qui seront les victimes de la tragédie ! Il se surprend à chercher des indices. Evidemment, Philippe Besson ne laisse rien filtrer, même face à François Busnel, lors de son interview sur le plateau de La grande librairie, le 19 janvier dernier ! L’un des passagers mérite-t-il de mourir ? Bah non, justement. Voilà l’autre force du roman : le lecteur s’attache aux personnages que Philippe Besson a