La légende de Santiago. Boris Quercia

Le Santiago dont il est question dans le titre ne fait pas référence à la capitale du Chili. Il s’agit d’un homme, Santiago Quiñones, un flic qui traîne pas mal de vieux dossiers et continue d’en accumuler. Evidemment la confusion est voulue par l’auteur car la ville est un personnage à part entière dans cette histoire. Au début du roman, notre (anti) héros décide d’aider son beau-père moribond à mettre fin à une existence devenue encombrante pour ses proches. Contre toute attente, Santiago en conçoit une certaine culpabilité. A cela s’ajoute, le désamour de Marina qui s’apprête à le quitter, l’apparition d’un demi-frère un peu trop collant et la découverte fortuite d’un cadavre dans un resto chinois. Le désœuvrement de Quiñones l’incite à s’emparer de la drogue qui traîne sur la table, une sacré quantité qu’il va consommer son modération pendant tout le reste du roman. Parallèlement à tout ce bazar, Santiago Quiñones, qui reste un excellent limier, doit enquêter sur une série de ...