Auteur de crimes. Christos Markogiannakis
Le capitaine Markou est enfin rentré de ses vacances agitées sur l’île de Nissos (Qui a tué Lucy Davis ?, Plon, 2023) mais l’automne à Athènes ne s’annonce pas plus réjouissant. L’enquêteur croise quotidiennement Roubini Gaetenou, la profileuse avec laquelle il a eu une aventure et qui n’encaisse pas leur rupture. Par ailleurs, un nouveau collègue, le jeune Constandinos Manias, vient d’arriver au commissariat et le chef ne trouve rien de mieux que de le fourrer dans les pattes de Markou. Il faut dire qu’une série de meurtres, sans liens apparents, émeuvent l’opinion publique et agacent, par contrecoup, les politiciens. Mais ce n’est pas ce qui chiffonne le plus notre héros. Markou a flairé un coup tordu qui a un rapport avec sa bibliothèque personnelle et la succession de crimes qui plombent l’atmosphère. Le modus operandi, les victimes et les lieux sont différents mais les assassinats ont un point commun : ils s’inspirent des derniers romans policiers que Markou a lus et rangés chronologiquement dans la bibliothèque de son appartement. Comment le meurtrier a-t-il eu accès à ses livres ? S’agit-il d’un proche ? Cette histoire a-t-elle un rapport avec le nouveau club de lecture que Markou fréquente ? Quel dessein tordu pousse l’assassin à s’inspirer des maîtres du polar ? C’est dans un climat de paranoïa que le flic va tenter de résoudre cette enquête singulière. Le lecteur, lui, gagnera une liste de lecture comprenant des œuvres de Gary Inbinder, Edgar Poe, Agatha Christie, Fred Vargas, Sophie Hannah et de Ian Rankin.
A travers ce whodunit haletant, Christos Markogiannakis rend un bel hommage à la littérature policière. J’ai trouvé les personnages plus consistants dans ce volet que dans le précédent et l’intrigue plus fluide. Je suis donc ravie d’avoir suivi mon intuition et d’avoir persisté à suivre les enquêtes du flic grec. La série compte à ce jour 4 tomes avec les deux volumes parus chez Albin Michel (Mourir en scène et Au 5e étage de la faculté de droit). Christos Markogiannakis est également l’auteur de plusieurs essais dont Scènes de crime au Louvre (Editions Le passage, 2017) et Scènes de crime à Orsay (Editions Le passage, 2018).
📚D’autres avis que le mien via Bibliosurf et Babelio.
📌Auteur de crimes. Christos Markogiannakis, traduit par Hélène Zervas. Plon, 304 pages (2023)
Ça m'intéresse, mais il faut d'abord que je termine mes séries en cours, avant d'en envisager une autre.
RépondreSupprimerJe te comprends. J'essaie aussi de réduire un peu ma PAL et de me concentrer sur certains auteurs ou sujets
SupprimerJe ne connais pas du tout!!! Mais ça peut s'arranger. ^_^
RépondreSupprimerC'est très agréable à lire. Maintenant, je suis tentée par ses essais sur la peinture et le crime
Supprimerpeu passionnée par les polars je passe mon tour !
RépondreSupprimerTu as raison, la vie est trop courte !
Supprimerj'espère que mon commentaire est passé
RépondreSupprimeroui, le commentaire est bien passé !
SupprimerEh, eh, c'est fort tentant ces histoires de meurtres inspirés par la bibliothèque de l'enquêteur ! Je trouve cette idée assez géniale 🤩.
RépondreSupprimeroui, c'est un cosy Mystery, très agréable à lire
SupprimerAh c'est un cosy mystery ! dommage, je me disais justement chouette un nouvel auteur à découvrir mais je n'aime pas le genre enquête légère. Mais d'autre part, tu l'as aimé donc j'hésite j'hésite.
RépondreSupprimerC'est vrai que tu lis des polars assez sombres... Le capitaine Markou est un personnage plutôt ténébreux voire même aride... et l'un des meurtres s'inspire de l'univers d'Edgar Allan Poe.
SupprimerOn peut commencer directement par celui-ci ou il vaut mieux lire le précédent avant ? L'idée de l'intrigue me plaît bien, et si en plus c'est plus fluide et consistant... C'est drôle, à Athènes la semaine dernière, je prenais un café en terrasse, et derrière nous, deux flics attablés tout pareil, en pause visiblement, en train de finir leurs cafés. Je les imaginais en train de discuter d'une enquête.😆
RépondreSupprimerCes deux romans peuvent se lire dans le désordre d'autant plus qu'il ne se passe pas grand chose dans la vie du personnage récurrent. Tu ne risques pas de te perdre. Par contre, je ne sais pas pour les deux premiers tomes de la série. NB: oui, je me souvenais que tu allais en Grèce, veinarde ! On peut dire que je t'ai accompagnée de manière romanesque avec deux polars (le prochain billet paraîtra dans quelques jours).
SupprimerJe le note trouvant le modus operandi du tueur original !
RépondreSupprimerC'est une bonne idée en effet. L'auteur sait de quoi il parle. C'est un grand lecteur de romans policiers (en particulier d'Agatha Christie) et il a écrit deux essais sur le crime représenté dans la peinture.
Supprimerun polar grec! je prends,toute occasion de m'envoler pour Athènes
RépondreSupprimerhi, hi, ça dépayse et ça réchauffe un peu. J'en ai un autre prévu à la fin du mois.
SupprimerEncore un auteur et une série que je ne connais pas...
RépondreSupprimerElle n'est pas incontournable mais c'est une série dépaysante et agréable à lire
SupprimerLe premier opus de cette série ne m'avait pas vraiment convaincu, mais ton billet me donne envie de poursuivre avec cet enquêteur.
RépondreSupprimerC'est ma seconde tentative avec cet auteur. J'avais apprécié "Qui a tué Lucy Davis ?" mais sans plus. J'ai décidé d'insister et je ne le regrette pas.
SupprimerJe lis de temps en temps des livres policiers et celui-ci a l'air intéressant pour se dépayser comme tu dis. Tu sais que tu me fais chercher dans le dico. Je ne savais pas ce qu'était un whodunit !
RépondreSupprimerJ'aime bien aussi me détendre avec un roman à suspense pas trop glauque. NB: ça m'arrive souvent de chercher des mots dans le dico ou sur Wikipédia en lisant les billets des autres.
Supprimer