Les enfants de la terre, T01 à T03. Jean M. Auel
Dans le domaine du "roman préhistorique", Jean M. Auel fait figure de pionnière. Elle a su créer des personnages attachants et une atmosphère criante de vérité. Les enfants de la terre, sa grande fresque romanesque, débute 35 000 ans avant l'ère chrétienne soit à la fin de la dernière ère glaciaire. C'est une série passionnante qu'il est difficile de lâcher avant la dernière page.
Tome 1 : Le clan de l'ours des cavernesCe premier volet raconte l'épopée d'Ayla, une petite fille Cro-Magnon. Ses parents sont morts dans un tremblement de terre. L'enfant est recueillie par des néandertaliens, les Têtes plates. L'intégration d'Ayla au sein du clan est d'autant plus difficile que tout la distingue de sa famille adoptive. Pour ces êtres puissants et trapus, le corps souple et élancé de la fillette semble monstrueux. Iza, la guérisseuse, et Creb, le sorcier, s'attachent néanmoins à elle et obtiennent de Brun, le chef du clan, la permission de se charger de son éducation. La communication n'est pas toujours aisée mais Ayla apprend à une vitesse surprenante et pose parfois des questions dérangeantes.
Tome 2 : La vallée des chevaux
Ayla est devenue une jeune femme. Elle a été bannie du clan des Têtes plates et sait que cet ostracisme équivaut à une peine de mort. Mais Ayla est bien décidée à survivre et à retrouver son fils Durc, un sang mêlé. Le rude hiver qui s'annonce l'incite à se réfugier dans une grotte puis à perfectionner ses techniques de culture et de chasse. Au même moment, Jondalar et Thonolan s'apprêtent à quitter le clan des Zelandonii pour entreprendre un long voyage d'apprentissage.
Tome 3 : Les chasseurs de mammouths
Ayla et Jondalar sont arrivés au terme d'un long voyage. Le couple se joint au clan des Mamutoi, les fameux Chasseurs de mammouths. L'accueil réservé à la compagne de Jondalar est plutôt mitigé. Sa beauté fascine mais ses talents de guérisseuse, associés à son don pour domestiquer les animaux sauvages, perturbent les esprits. Ayla, quant à elle, est troublée par la présence de Ranec, un artiste métis. Malheureusement, la Jean M. Auel gâche quelque peu son talent narratif dans cette bluette et le troisième volet des aventures d'Ayla est moins réussi que les précédents.
Les enfants de la Terre (1) - Le clan de l'ours des cavernes
Les enfants de la Terre (2) - La vallée des chevaux
Les enfants de la Terre (3) - Les chasseurs de mammouths
Les enfants de la Terre (4) - Le grand voyage
Les enfants de la Terre (5) - Les Refuges de pierres
Les enfants de la Terre (6) – Le pays des grottes sacrées
Jean M. Auel qui a participé à de nombreuses fouilles archéologiques, s'appuie en partie sur des théories reconnues par la communauté scientifique et d'autres plus spéculatives. La toile de fond scientifique est donc très soignée, même si elle comporte toujours quelques extrapolations pour servir l'intérêt romanesque du récit. Or, le succès de la romancière américaine tient justement à ses talents narratifs, au foisonnement de personnages et aux nombreux rebondissements qui rythment le récit. Par ailleurs, l'étude de la préhistoire est une "jeune discipline" et de nombreuses découvertes ont été faites depuis la parution de la sage de Jean M. Auel.
💪La série, dont le premier tome a été publié en 1980 aux Etats-Unis, ne compte pas moins de six volumes. Ils ont été réédités plusieurs fois pour répondre à l’engouement durable du public. La dernière version est parue chez Pocket en juin 2025. Cela fait une occasion supplémentaire pour en parler, sachant que cette saga addictive entre parfaitement dans le cadre des challenges littéraires des Pavés de l’été (chaque tome fait au moins 500 pages), des Epais de l’été (une version numérique réunissant les 3 premiers volumes compte 1797 pages) et même des Trilogies et séries de l'été !
J'apprends que Jean M. Auel est une femme... j'ai toujours confondu cette série avec celle des Piliers de la terre de Follett, aux dépens de cette dernière, car je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout attirée par la Préhistoire !
RépondreSupprimerJe l'ai lu quand j'étais ado, un super moment de lecture, immersif et des personnages attachants
RépondreSupprimerBonjour Je lis je blogue
RépondreSupprimerMerci pour cette nouvelle participation!
C'est une saga que j'ai lue et relue (à ne pas mettre entre les mains de trop jeunes gamines et gamins par contre, je pense), parce que j'aime bien les "romans préhistoriques" (j'ai dû en lire, peut-être pas trois douzaines, mais peut-être au moins deux, en comptant tous les tomes des Enfants de la terre...) - et avec des BD.
Je prends en compte ta participation pour 1472 pages, parce que je compte la pagination de la version "papier" existante (édition Omnibus) et non le nombre de pages "virtuelles" et "électroniques"... de la version que tu as effectivement lue ;-)
Et bonne nouvelle tranche de voyage à toi
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola