2054. Ackerman et Stavridis
Comme le titre l’indique, l’intrigue se déroule en 2054. Vingt ans plus tôt, une guerre nucléaire sino-américaine a bouleversé l’ordre mondial. Aux Etats-Unis, le Président Castro a été porté au pouvoir par le parti des "Dreamers". Les Républicains et les Démocrates ont fusionné pour créer le parti des "Truthers". L’équilibre est très fragile. Aussi, lorsque le Président fait un malaise lors d’un discours et meurt prématurément, l’amiral John "Bunt" Hendrickson, son chef de cabinet, décide de cacher certains éléments au grand public avec l’aide de sa filleule, la Major de Marines Julia Hunt.
Castro aurait été assassiné à distance grâce à une ligne de code sur un site appelé Commons Sense. La question est donc de savoir qui se cache derrière ce nom. Le pionnier en matière de biotechnologies, Ray Kurzweil, a depuis longtemps disparu de la circulation. Personne ne sait où il se trouve. Son ancienne société, Neutronics, exploite toujours ses découvertes sur la "Singularité". Un autre chercheur travaille sur le transhumanisme. Il s’agit du docteur Chris Yamamoto dit "B.T." ou Big Texas, un joueur invétéré qui va se trouver embarqué dans une affaire qui le dépasse.
Le vice-président Smith arrive à la fonction suprême dans un climat apocalyptique pendant que les Truthers, portés par le sénateur Shriver et le speaker Wisecarver, préparent uncoup d’état. Parallèlement aux évènements qui menacent la démocratie américaine, les services secrets chinois tentent de mettre la main sur les travaux de Kurzweil. Il est clair que les pays maîtrisant les biotechnologies détiendront l’arme qui permettra de dominer le monde.
💪J’ai lu ce livre dans le cadre du challenge de science-fiction organisé par Sandrine. Bien que le roman nous conduise dans un futur relativement proche, je pense qu’on peut le qualifier de thriller d’anticipation. Il y est question de nouvelles technologies et de transhumanisme, sur fond de géopolitique mondiale et d’espionnage. Certes, il s’agit de sujets déjà maintes fois traités et le style n’est pas révolutionnaire non plus. Néanmoins, 2054 est un roman efficace et rythmé où se croisent de nombreux personnages. J’ai regretté d’avoir manqué de temps pour m’y attacher (bon, ils ne sont pas très attachants non plus même si certains se rattrapent in extrémis avant la fin du roman).
J’ai découvert après coup que 2054 est en réalité la suite d’un roman intitulé 2034.
📚D'autres avis que le mien via Bibliosurf
📌2054. Elliot Ackerman et James Stavridis, traduits par Janique Jouin-de Laurens. Gallmeister, 352 pages (2024)
Un Gallmeister? Les deux sont à la bibli... ^_^
RépondreSupprimerC'est vrai que je regrette un peu de ne pas avoir lu le premier tome avant
SupprimerPas un indispensable de la SF, alors ?
RépondreSupprimerCe n'est pas désagréable à lire mais ce n'est pas indispensable non plus
SupprimerOh mais que vois-je ? Un challenge SF !! Je fonce ! Merci de l'avoir partagé !
RépondreSupprimerAvec plaisir
Supprimerpas indispensable ! donc !
RépondreSupprimernon mais la thématique sur le transhumanisme est intéressante
SupprimerÇa, ce n'est pas pour moi.
RépondreSupprimerC'est vrai que je vois peu de Sf sur ton blog
SupprimerIl a l'air foisonnant ce roman et rythmé. Je note de d'abord m'orienter vers 2034 même si ne pas l'avoir lu ne semble pas t'avoir gênée.
RépondreSupprimerDans 2034, le volet précédent, je crois qu'il est plutôt question de guerre nucléaire entre les Etats-Unis et la chine. Les auteurs y font référence dans la suite
SupprimerJe n'en ai je crois jamais entendu parler, ça m'a l'air touffu... Bizarre, je le vois mal coller chez Galmeister...
RépondreSupprimerEt pourtant, Gallmeister a publié plusieurs romans d'Elliot Ackerman
SupprimerJe suis très sélective quand il s'agit de SF car ce n'est pas mon genre de prédilection alors je fais des choix drastiques. Je laisse passer celui-ci.
RépondreSupprimerJe me suis laissée porter par le hasard. Le livre se lit facilement et avec plaisir mais je n'en garderai pas un souvenir imparable.
SupprimerJ'ai les deux sur mes étagères, mais je n'ai pas encore commencé le premier.
RépondreSupprimerAh tiens, je suis curieuse de découvrir ton avis sur les 2 tomes
SupprimerTiens, je n'aurai pas reconnu Gallmeister à la couv. En tout cas, le "2054 - vingt ans plus tôt, une guerre nucléaire sino-américaine a bouleversé l’ordre mondial" m'a fait frissonner...
RépondreSupprimerCette partie concerne le premier volume. Celui-ci est plutôt tourné vers une sorte de quête dont le transhumanisme est le centre
Supprimerj'aime beaucoup Eliott Ackerman mais là le sujet ne m'inspire absolument pas ! je passe
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