Le Parfum. Patrick Süskind
Le parfum a connu un succès mondial depuis sa sortie en Allemagne en 1985 et a été réédité plusieurs fois. Le livre est plutôt une longue nouvelle ou une novella. Il a fait l'objet d'une adaptation cinématographique par Tom Tykwer en 2006, avec Ben Whishaw et Dustin Hoffman dans les rôles principaux. Le film, qui dure près de 2h30, restitue assez bien l'ambiance du livre mais aurait peut-être mérité quelques coupes.
Patrick Süskind nous raconte l'histoire de Jean-Baptiste Grenouille. Ce personnage est né en 1738, sur la place du marché du cimetière des Innocents à Paris. Sa génitrice l'abandonne sous l'étal, au milieu des déchets de légumes et poissons avariés, mais le nouveau-né est doté d'un extraordinaire instinct de survie. La mère infanticide est démasquée et condamnée à mort. On confie Grenouille à une nourrice mais sa laideur, sa gloutonnerie et son absence d'odeur corporelle l'inquiètent. L'enfant est transféré de foyer en foyer puis confié au père Terrier, moine au cloître de Saint-Merri. Le religieux ne tarde pas à découvrir que son protégé possède un don exceptionnel mais qu’il s’exprime de manière très particulière. Grenouille a en effet développé un sens olfactif incroyable, parallèlement à une fascination obsessionnelle pour les odeurs.
Le parfum est roman étrange mais original. Le sous-titre, "Histoire d'un meurtrier", donne immédiatement un indice sur la tournure des évènements. Je ne rangerai pas pour autant ce livre dans la catégorie des polars. On peut éventuellement le qualifier de roman historique ou plutôt de roman d’ambiance. Patrick Süskind promène son lecteur dans les bas-fonds saturés de miasmes de la capitale, la puanteur des tanneries puis dans les flagrances d'une parfumerie de luxe et jusqu'à Grasse, la ville aux mille senteurs. Une chose est sûre, le romancier allemand peut s’enorgueillir d’avoir imaginé une intrigue romanesque marquante dont on garde longtemps le souvenir.
Un opus à (re)découvrir dans le cadre des Feuilles allemandes
Ce billet est recyclé de mon ancien blog.
📌Le Parfum, histoire d'un meurtrier. Patrick Süskind, traduit par Bernard Lortholary. Le livre de Poche, 280 pages (1988)
Je pense avoir lu la fin quelque part, et bien évidemment, plus envie de le lire! ^_^
RépondreSupprimerah oui, ça gâche un peu le plaisir quand même !
SupprimerJe l'ai lu 2/3 ans après sa sortie... et il m'a beaucoup marquée, quel roman original et troublant !
RépondreSupprimerTout à fait d'accord.
SupprimerJ'ai emprunté la version audio de ce roman pour les Feuilles allemandes mais je n'aurai finalement pas le temps de l'écouter. J'en resterai à Hermann Hesse pour le challenge mais écouterai le roman plus tard.
RépondreSupprimerTon commentaire me donne une idée. J'ai peut-être trouvé une solution à ma longue panne de lecture : un audiobook quand on est fatigué et qu'on a du mal à se concentrer, c'est bien, non ?
SupprimerJe n'avais pas le souvenir que c'était un roman court. Il est en tous cas très intense et m'avait beaucoup plu.
RépondreSupprimerDisons que j'ai été surprise car le film est vraiment très long
Supprimerje me souviens bien du film, je n'ai pas lu le livre, honte à moi!
RépondreSupprimerJe n'arrive pas à lire les livres quand j'ai déjà vu le film.
SupprimerJ'ai lu et apprécié ce roman lors de sa parution, je me souviens des l'essentiel mais pas de tous les détails évidemment !
RépondreSupprimerC'est rare que je garde un souvenir très prégnant d'un livre plusieurs années après l'avoir lu.
SupprimerJe l'ai lu, puisqu'à sa sortie il fallait absolument le lire, mais je n'ai pas aimé. Je n'ai pas retenté un autre roman de l'auteur.
RépondreSupprimerC'est un roman un peu dérangeant
Supprimertu me donnes envie de le relire! J'en garde un souvenir à la fois fort et dérangeant!
RépondreSupprimerC'est clairement un roman dont on se souvient longtemps après l'avoir lu tant il est original et perturbant
SupprimerBien que je sois capable d’avaler des couleuvres livresque, j’ai été fortement dégoûtée et écoeurée par ce roman
RépondreSupprimerC’est le genre de livre qu’on aime ou qu’on déteste, me semble-t-il, tant il est spécial.
oui, c'est très spécial. Je comprends qu'on n'adhère pas
SupprimerJ'avais adoré cette lecture. Elle remonte, mais j'en garde un souvenir fort quoique plus très détaillé. C'est vrai que le relire pour les feuilles allemandes aurait été une bonne idée !
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé ce roman aussi même s'il est très spécial. C'est le type de livre qu'on oublie pas si facilement
SupprimerJe l'ai lu à sa sortie, il avait un succès fou à l'époque c'est bien vrai, et puis je l'ai relu quand mon fils ainé a eu à le lire en classe...Par contre je n'ai jamais vu le film...ce serait peut-être une manière de me remémorer l'histoire dans les détails car tout cela me parait bien loin sans avoir envie pour autant de le relire en ce moment.
RépondreSupprimerJe ne savais pas que ce roman se lisait en classe. C'est un peu particulier pour des jeunes
SupprimerJe crois bien que c'était en classe de seconde...dans les sections scientifiques les profs cherchaient des titres accrocheurs entre deux lectures plus classiques.
SupprimerC'est bien de les motiver un peu. Je crois que les scientifiques aiment bien la science-fiction et l'heroic Fantasy aussi
SupprimerOh oui, me^me des années après, on s'en souvient encore.
RépondreSupprimerle personnage est hors normes et l'intrigue originale
SupprimerJe l'avais lu au moment de sa parution. Un excellent souvenir !
RépondreSupprimerC'est un roman dont on garde longtemps le souvenir
SupprimerVoilà un livre qui a eu un grand succès et que j'ai détesté !
RépondreSupprimerJe suis toujours un peu déstabilisée quand je n'aime pas un livre alors que la majorité des lecteurs l'ont apprécié. Mais on a tout à fait le droit de ne pas adhérer. Le parfum est un roman très perturbant.
SupprimerUn classique auquel je n'ai toujours pas osé me confronter mais qui semble à lire au moins une fois. Le personnage a l'air assez dérangeant...
RépondreSupprimer