Gatsby le magnifique. Francis Scott Fitzgerald
C’est Alabama Song, la biographie romancée de Zelda Fitzgerald par Gilles Leroy qui m’a donné envie de lire Gatsby le magnifique. Et puis il était grand temps de découvrir enfin ce classique de la littérature américaine, irrémédiablement associé à l’univers des Années folles et du jazz.
Le troisième roman de Francis Scott Fitzgerald nous conduit dans le New-York des années 1920, soit dans la période d’après-guerre, au début de la Prohibition et à la veille du Krack de Wall-Street de 1929. A Long Island, l’énigmatique Jay Gatz dit Gatsby, divertie la bonne société de East Egg avec des réceptions somptueuses où l’alcool coule à flot. Le but est d’éblouir son ancien amour, Daisy, mariée à un riche héritier nommé Tom Buchanam. On comprend rapidement, qu’à l’inverse de son rival, Gatsby n’est pas né millionnaire. Son l’ascension sociale a été fulgurante mais le séduisant gentleman est encombré d’un passé un peu trouble. L’histoire nous est rapportée par le cousin de Daisy, Nick Carraway, un jeune homme originaire du Midwest, camarade de classe de Nick à l'université Yale et qui s’est installé à New-York pour faire fortune dans le milieu de la finance.
Le sujet de l’intrigue n’avait apriori rien pour m’accrocher et je dois reconnaître que je ne m’attendais pas entrer si facilement dans ce livre. Contre toute attente donc, j’ai été embarquée par le style de Francis Scott Fitzgerald, aidée peut-être par quelques réminiscences associées aux adaptations cinématographiques de cette œuvre inoubliables. Je pense notamment au Gatsby de Jack Clayton avec Robert Redford dans le rôle principal (1974) et à celui de Baz Luhrmann avec Leonardo DiCaprio (2013).
Gatsby le magnifique est disponible dans de nombreuses éditions mais j’ai préféré me fier à la version de Philippe Jaworski qui a dirigé la traduction des œuvres de Francis Scott Fitzgerald dans la collection de la Pléiade.
📚D’autres avis que le mien via Babelio
📌Gatsby le magnifique. Francis Scott Fitzgerald, traduit par Philippe Jaworski. Folio, 208 pages (2014)
ha oui, une bonne lecture indispensable (et j'ai l'impression d'avoir aussi vu le film en noir et blanc...)
RépondreSupprimerJe crois que j'ai encore moins de mémoire pour les films que pour les livres !
SupprimerUn grand roman. C'est vrai qu'a priori ces gens qui picolent et qui ont une existence... peu intéressante disons ne devraient pas nous passionner, mais on est quand même embarqué !
RépondreSupprimerTu sais queFitzgerald a aussi commis pas mal de nouvelles ? Elles sont rassemblées dans le volume Un diamant gros comme le Ritz. Je dis ça comme ça...
Oui, j'ai vu. J'avais même emprunté un recueil à la bibli mais je n'ai pas eu le temps de le lire.
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