Stephen King et moi

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Selon le Translationum de l’Unesco, Stephen King est classé à la 9ème place des auteurs les plus traduits au monde après Agatha Christie, Jules Verne, William Shakespeare, Enid Blyton, Barbara Cartland, Danielle Steel, Lénine et Hans Christian Andersen. Oui, j’en conviens, la liste embrasse des genres littéraires plutôt hétéroclites. Cela donne néanmoins une idée précise, s’il était nécessaire, de la créativité et du succès de l’écrivain américain. Son œuvre a été récompensée en conséquence puisque Stephen King a reçu 13 fois le prix Bram-Stoker, 7 fois le prix British Fantasy, 5 fois le prix Locus, 4 fois le prix World Fantasy, 2 fois le prix Edgar-Allan-Poe, 1 fois le prix Hugo et l' O. Henry Award ainsi que le prestigieux Grand Master Award des Mystery Writers of America pour l'ensemble de sa carrière en 2007 (source: Wikipédia). En 2018, il a reçu un PEN Award d'honneur pour service rendu à la littérature et pour son engagement pour la liberté d'expression.

Peut-être parce qu’il catalogué parmi les écrivains populaires et souvent présenté comme le maître de l’horreur, il me semble que la plupart des lecteurs de Stephen King l’ont découvert à l’adolescence. Pour ma part, je n’ai commencé à le lire que très tardivement.

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Mon premier contact avec Stephen King a eu lieu au travers d’un écran. J’ai beaucoup apprécié les adaptations cinématographiques de Carrie par Brian De Palma (1976), de La ligne verte par Frank Darabont (1999), de Ça par Andrés Muschietti (2017) ou de Stand By Me et de Misery par Rob Reiner, respectivement en 1986 et 1990.  Je ne me souviens pas avoir vu avec le Shining de Stanley Kubrick (1980), ni le Dead zone de David Cronenberg (1983) ou le Christine de John Carpenter (1983). Par contre, j’ai suivi assez consciencieusement la série Under the Dome, réalisée par Brian K. Vaughan en 2013, lorsqu’elle a été diffusée en France.

Ma première lecture de Stephen King date de la parution en anglais de son essai sur l’écriture (On Writing, 2000) avec l’idée de plonger ensuite dans le reste de son œuvre. Or, pour diverses raisons, je n’ai jamais concrétisé ce projet. Finalement, c’est à l’occasion du confinement pendant la crise sanitaire de 2020 que j’ai ouvert mon premier "vrai" Stephen King.  Durant cette période, les bibliothèques municipales et les librairies ont dû fermer leurs portes alors que nous disposions de beaucoup de temps pour lire. L’outsider faisait partie des fictions qui me tentaient parmi les livres disponibles à une livraison rapide à domicile.  

L’idée de ce défi personnel est née suite à l’initiative de Géraldine, invitant les bloggeurs à sélectionner un auteur de leur choix et de s’y consacrer ponctuellement pendant une période de 18 mois, entre le 1er mars 2024 et le 31 août 2025. Il existe également un challenge saisonnier organisé chaque automne par ThomasBook. Le maître de l’horreur mérite bien en effet qu’on lui consacre un certain temps et est fort probable que je poursuive l’aventure au-delà de 2025 pour arriver à bout de sa bibliographie.

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Pour plus de facilité, j’ai choisi de répertorier les livres de Stephen King par ordre alphabétique. J’ai réalisé un tableau avec de nombreuses entrées comme le titre en VF, le titre en VO, le nombre de pages, le format (roman, essai ou recueil de nouvelles) et le genre (horreur, fantasy, thriller, etc). J’ai recensé les prix et distinctions, les adaptations cinématographiques et télévisuelles et tenu compte des connexions entre les différents ouvrages. J’ai également indiqué lorsque les livres ont été écrits à plusieurs mains (avec Richard Chizmar et Peter Straub, par exemple) ou sous le pseudonyme de Richard Bachman. 

Certaines novellas coécrites avec son fils, Joseph Hillstrom King (connu sous le nom de plume de Joe Hill) ont été publiées des anthologies collectives (Plein gaz/Throttle en VO dans He Is Legend) ou dans les recueils de nouvelles de Joe Hill (Dans les hautes herbes dans Le Carrousel infernal) avant d’être traduites en Français. Enfin, il y a plusieurs nouvelles parues uniquement dans des magazines (Mauvaise Herbe dans le mensuel américain Cavalier, par exemple). Du coup, j’ai décidé d’exclure de mon challenge les nouvelles indépendantes (Ex : Laurie, 2019), les essais non traduits (Exemple : Guns, 2013), les anthologies collectives (Ex : Hard Listening, 2013), les ouvrages parus uniquement en version numérique (Ex : Mile 81, 2011) et les scénarios de films (Ex : La Tempête du siècle /Storm of the Century, 1999). Malgré cela, j’arrive à un total impressionnant de 80 livres.

Un tableau, aussi pratique soit-il, est difficile à partager sur un blog. Aussi, j’ai établi une liste abrégée qui permettra à ceux qui le souhaite de me suivre ou m’accompagner dans cette aventure. 


Quelques liens pour démarrer : 


A bientôt ! 

Crédit : Wikipédia

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