Dracula. Bram Stoker
Bram Stoker a consacré dix ans de travail et de recherches ethnographiques et historiques à son Dracula. John Polidori et Lord Byron ont exploité avant lui le thème du vampire, mais l'écrivain irlandais lui donne une consistance plus réelle en s'inspirant de la vie de Vlad Tepes ou Vlad III l'Empaleur, prince de Valachie au XVe siècle.
Le récit est présenté sous une forme épistolaire, composée de fragments de journaux intimes, de lettres et d'articles. L’intrigue se joue entre l'Angleterre victorienne et la Transylvanie du XIXème siècle.
Le premier chapitre est une entrée du journal de bord de Jonathan Harker, en date du 3 mai. Le jeune clerc est appelé en Europe de l'Est pour un voyage d'affaires et doit laisser Mina, sa fiancée, à Londres. Son client, le comte Dracula, souhaite acquérir une propriété dans la capitale anglaise. Après Munich et Vienne, Jonathan fait escale à Bistritz où l'attend une lettre de Dracula. Celui-ci enjoint son invité à se rendre au col de Borgo où une calèche l'attendra. Jonathan pressent que le voyage jusqu'au château sera éprouvant. Les propriétaires de son auberge lui font comprendre que le périple est d'autant plus risqué qu'il partira la veille de la Saint Georges, un jour où les forces du mal sont à leur apogée. Le jeune clerc prête peu d'attention à ces superstitions mais accepte le crucifix qu'on lui offre en guise de protection.
Le roman de Bram Stoker a créé un des mythes les plus vivants de la littérature gothique et inspiré aussi de nombreuses œuvres littéraires, théâtrales, cinématographiques ou musicales. Néanmoins une seule suite officielle des aventures de Dracula a été autorisée par la famille de l’auteur. Elle a été écrite à quatre mains par Ian Holt et Dacre Stoker, l'arrière petit neveu du romancier. L'héritier de Bram s'est, paraît-il, inspiré des nombreuses notes manuscrites de son ancêtre. Le livre intitulé, Dracula l'immortel, est paru en 2009 mais n’a pas connu le succès de son prédécesseur.
Pour ma part, je trouve que le Dracula original de Bram Stoker se suffit largement à lui-même. C’est une œuvre classique universelle et très agréable à lire pour le lecteur contemporain.
Ce billet est recyclé de mon ancien blog
📌Dracula. Bram Stoker, traduit par Jacques Finne. Pocket, 576 pages (2013)
Une lecture très ancienne pour moi dont je garde un souvenir assez mitigé. Le journal de Jonathan Harker est bien mené, par contre ceux des bonnes épouses victoriennes sont vraiment barbants. Renfield était mon personnage préféré. Sans doute, je relirai ce roman sous forme audio, c'est un moyen vraiment très agréable de revoir ses classiques (et même de les aborder), de confronter un souvenir vague à la réalité d'un texte.
RépondreSupprimerIl faudrait vraiment que je teste les livres audio. Il y en a à la bibli.
SupprimerC'est un thème qui ne m'attire pas du tout...
RépondreSupprimerLa littérature gothique est un genre particulier, c'est sûr, mais Dracula est un classique assez accessible qui peut séduire de nombreux lecteurs
SupprimerBien que ce livre soit un grand classique je ne l’ai encore jamais lu et ne suis toujous pas réellement tentée. Je me demande ce que Bram Stoker dirait en voyant la pléthore actuelle de livres utilisant le thème des vampires.
RépondreSupprimerJ'avoue que je me pose la même question que toi. J'ai beaucoup aimé les romans "populaires" de Anne Rice. En revanche, je ne suis pas fan des romances avec les vampires. Je n'ai pas lu la fameuse série Twilight, par exemple.
SupprimerC'est un vieux projet de lecture. Tu me donnes envie d'essayer de le caser pour 2025 !
RépondreSupprimerPeut-être pendant le rendez-vous autour des romans épistolaires en juin ?
SupprimerJ'ai vu quelques films ou téléfilms autour de Dracula mais je ne suis pas allée jusqu'à la lecture. Ce n'est pas trop mon truc ce genre d'histoire.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé le film de Francis Ford Coppola. Je trouve qu'il retranscrit bien l'atmosphère du roman.
SupprimerC'est un bon livre, notamment pour tout ce qu'il ne dit pas (ahhhh qu'est-il vraiment arrivé à Jonathan ?) et pourtant le savant est imbuvable et accumule les erreurs. Mais il y a une force d'évocation, notamment à la fin, ces longs jours dans la neige avec les loups.
RépondreSupprimerPour ma part, j'ai été totalement embarquée dans l'intrigue et l'atmosphère du roman.
Supprimerje n'ai pas lu l'original, c'est un univers qui ne m'a jamais tentée, à tort peut-être!
RépondreSupprimerC'est un roman épistolaire d'une grande fluidité. Il se lit vraiment très bien.
SupprimerJe serais curieuse de lire la suite mais je te rejoins, ce classique se suffit à lui-même.
RépondreSupprimerJe suis partagée sur le sujet. Je trouve la démarche opportuniste mais je suis curieuse aussi de voir le résultat.
SupprimerUn bon roman, une référence dans le genre. Mais je comprends que tout le monde ne puisse aimer...
RépondreSupprimerTout à fait d'accord avec toi.
Supprimerce n'est pas le genre qui m'attire le plus ,( c'est un euphémisme).
RépondreSupprimerLe roman gothique rebute beaucoup de lecteurs et ça peut parfaitement se comprendre. Il y a des œuvres classiques que je n'aime pas et cela ne retire rien à leurs qualités.
SupprimerJ'a étudié des extraits et vu l'adaptation au cinéma - il est dans ma PAL, un jour .. comme toi j'avais lu et beaucoup aimé les romans d'Anne Rice surtout pour la Louisiane que j'adore
RépondreSupprimerBonjour Je lis je blogue, je fais partie des lecteurs (il doit y en avoir) qui se sont ennuyés à la lecture de ce roman. J'ai eu du mal à le terminer. Pareil pour Lestat le vampire, plus contemporain, qui m'est tombé des mains. Désolé mais les histoires de vampires en littérature, ce n'est vraiment pas pour moi. Bon dimanche.
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