Jentayu, Hors-série n°4 : Mongolie
📝Après Taïwan, la Thaïlande et l’Indonésie, la revue littéraire Jentayu a publié une anthologie consacrée à la littérature mongole. Ce numéro hors-série contient une dizaine de nouvelles et une trentaine de poèmes.
Jusqu’à ce jour, je ne connaissais pratiquement aucun des auteurs, à l’exception de Tschinag Galsan dont le nom m’était familier. Il faut dire que les éditeurs de Jentayu ont le mérite de publier des textes inédits en France. Les traducteurs qui collaborent à la revue font souvent un travail remarquable. Pour ma part, je lis très peu de poésie. C’est donc une occasion unique de faire de belles découvertes. Les histoires sélectionnées sont très dépaysantes et le lecteur a la sensation de s’immerger réellement dans la culture mongole.
Parmi les textes que j’ai préférés, il y a La mère de Tschinag Galsan, L’épouvantail de Tserentulga Tümenbayar, La femme du maire de Baljir Dogmid ou encore Le refuge du coin de Bayanmönkh Tsoojchuluuntsetseg. Ce sont souvent des histoires tristes, pleine d’humanité et de poésie. Il y a aussi des textes assez drôles à l’exemple du texte intitulé Testicules de Baast Zolbayar ou de la nouvelle de Pürevkhüü Batkhuyag, Comme un poisson. La plupart des poèmes font référence à la nature, aux traditions ancestrales, à l’exil et à l’amour.
L’introduction, rédigée par le poète G. Mend-Ooyo, est disponible gratuitement en ligne sur le site Internet de la revue. Peu de poètes ou de romanciers mongoles ont été traduits en Français mais on peut se procurer les œuvres de Tschinag Galsan, éditées chez Métailié, L’esprit des Péninsules ou Philippe Picquier. On peut mentionner notamment Ciel bleu, une enfance dans le Haut Altaï, qui est réédité régulièrement.
📌Jentayu, Hors-série n°4 : Mongolie, 189 pages (2020)
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