A qui sait attendre. Michael Connelly
Harry Bosch, le héros récurrent de Michael Connelly, est sans doute l’un des personnages contemporains de séries policières les plus connus. Mais de l’eau à coulé sous les ponts depuis sa première affaire en 1992, Les Égouts de Los Angeles. Notre ex inspecteur du LAPD est désormais en retrait, c’est-à-dire en convalescence. C’est son ancienne collaboratrice, Renée Ballard, qui occupe la première place dans ce 25ème épisode de la série. Maddie Bosh, la fille d’Harry, vient lui donner un coup de main au sein de l’unité des Affaires non résolues. Aidées d’une équipe de bénévoles, les deux femmes vont exhumer plusieurs cold cases. Une première piste pourrait impliquer un juge de la cour suprême dans un meurtre et des viols en série. Le second dossier concerne l’un des cold cases les plus célèbres d’Amérique, le Dalhia Noir. A cela s’ajoute une affaire de terrorisme impliquant le mouvement nationaliste de l’America First. Le danger est imminent. Même s’il ne s’agit pas de sa juridiction, Ballard va devoir déjouer les plans de ces citoyens souverainistes pour sauver son job. Elle sollicite Harry pour piéger un suspect en dehors de la procédure officielle.
Le résumé de l’intrigue suggère que le rythme est soutenu. En réalité, le roman démarre en ronronnant, plutôt porté par l’aspect procédurier et technique des investigations policières. Elles impliquent du travail d’archives, des analyses d’ADN et des recherches en généalogie génétique. Cette première phase enclenchée, une série d’évènements fortuits viennent perturber le train-train procédural. Dès lors, le rythme de l’intrigue s’accélère et la tension monte crescendo. Le lecteur assiste à quelques scènes d’action très cinématographiques prouvant qu’Harry Bosch en a encore pas mal sous le pied et que la série est loin de s’essouffler. La série a été adaptée à l’écran avec Titus Welliver dans le rôle de Hieronymus "Harry" Bosch. En France, les épisodes sont disponibles sur la plateforme Prime Video.
📚D'autres avis que le mien via Babelio et Bibliosurf
📌À qui sait attendre. Michael Connelly, traduit par Robert Pépin. Calmann Levy, 480 pages (2025)
Tiens, je ne l'ai pas lu, ce tome là. Peu importe, je guetterai à l'occasion.
RépondreSupprimerIl est récent.
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